Tourisme et Hôtellerie : Poursuivre en BAC+3 à la FDME

Ce mercredi 16 février, à la Faculté des Métiers de l’Essonne, dans le nouvel espace d’application, une présentation des Bac +3 dans le secteur du tourisme et de l’hôtellerie s’est tenue en présence des apprentis en BTS Tourisme et MHR et des professionnels de ce secteur. Après de longs mois d’incertitude, quel bonheur de parler à nouveau de développement, de recrutement et de futures carrières dans le tourisme.

Un moment propice

À quatre mois de leur examen, les futurs diplômés s’interrogent sur leur avenir professionnel et la poursuite d’études en troisième année au sein de l’établissement dans deux Bachelors dédiés à ces secteurs. C’est aussi la période à laquelle les entreprises commencent à rechercher leurs futurs collaborateurs pour la saison à venir. Ainsi, à l’issue de la session d’examens blancs des BTS Tourisme et MHR en 2ème année, l’équipe pédagogique a invité des entreprises partenaires à venir à la rencontre des apprentis. L’objectif était double : présenter aux professionnels participants le Bachelor RDC Tourisme (Responsable de Développement commercial) et RCPTHR (Responsable de Centre de Profit Hôtellerie Restauration) et permettre aux apprentis de prendre contact avec des partenaires susceptibles de recruter au niveau BAC+3 dans leur établissement. Tous les ingrédients étaient réunis pour que de fructueuses rencontres s’établissent entre jeunes talents et entreprises du secteur.

Un nouvel espace de communication et de co-working

La rencontre a débuté par une présentation générale des formations BACHELOR avec Mme Patricia Altmeyer, chargée de développement et Mme Andry Rakotoarison, responsable de la filière. L’intervention s’est poursuivie avec Mme Valérie Bienvault, formatrice en marketing et gestion de la relation client, Mme Leslie Causeret, formatrice en élaboration de l’offre et gestion de l’information touristique, Mme Afaf Tahri, formatrice en communication et commercialisation ainsi que M. Michel Girault, formateur en anglais, ceci, dans un tout nouvel espace pédagogique. Cet ensemble comprenant une salle de conférence, un espace de co-working, un salon ainsi qu’une chambre d’application hôtelière favorise les situations d’apprentissage propres aux métiers du tourisme et de l’hôtellerie. M. Gianni Teramo, à la double casquette de directeur du Campanile Paris-Saclay et de formateur à la FDME explique : “ j’attends des apprentis en entreprise comme en formation, qu’ils mesurent immédiatement ce que l’on attend d’eux dans le métier et je les responsabilise”.

Des partenaires enthousiastes

À leur tour, les professionnels ont présenté leur établissement, les différents postes à pourvoir avec un enthousiasme communicatif, en rappelant la nécessité pour eux de renforcer le développement commercial. Ils soulignent leur satisfaction de voir les formations correspondre à leurs attentes dans le domaine commercial, des langues étrangères, de la digitalisation et du management. L’apprentissage renforcé des outils et des solutions numériques dans la gestion de la relation client a aussi été souligné comme un atout important pour le recrutement des apprentis issus de la FDME.
Mme Tournier de l’office de tourisme de l’Etampois souligne : « les offices de tourisme ont besoin de jeunes professionnels ambassadeurs de leurs territoires maniant avec agilité le numérique pour promouvoir efficacement ».

Une plateforme E-learning dédiée au secteur

pico learning lab

Les apprentis Bachelors se voient aussi dotés d’une plateforme de E-learning dédiée à leurs métiers, leur permettant de travailler en autonomie, à la fois les éléments de langues de leur secteur d’activité, mais aussi les modules d’entraînement à la certification CLOE devenue obligatoire en fin de formation. Ce test mis au point récemment par les Centres d’Etude de Langues de l’Ile-de-France, se distingue du célèbre TOIEC en mesurant non seulement les compétences écrites mais aussi les compétences orales et cela en situation réelle, face à des interlocuteurs natifs. En effet, la maîtrise des langues étrangères constitue un élément central de l’employabilité, de l’efficacité et de la mobilité professionnelle, tout particulièrement en tourisme et en hôtellerie restauration.

Des apprentis acteurs de leur formation

Ce fut l’occasion pour les apprentis de découvrir la diversité des postes et des compétences que propose ce secteur, premier créateur d’emplois en Ile-de-France.  Les échanges entre responsables d’entreprise et apprentis ont été riches d’enseignement. Antoine, un apprenti en seconde année de BTS MHR pose la question suivante: «Quel est le rôle aujourd’hui des agences de voyages ? ». Mme Bonnafous, directrice des ventes corporate chez Plus Voyages en profite pour réaffirmer l’importance des intermédiaires, experts du secteur, conseillers et assurant un service après-vente indéfectible. Les professionnels ont pu repartir avec des CV et des demandes d’entretiens. D’autres enfin, sont repartis forts d’un rendez-vous, en route vers de nouveaux défis professionnels. Ainsi, Mansour en BTS Tourisme déclare : « Je vois maintenant comment allier ma passion pour l’histoire et ma première expérience dans l’hôtellerie. » Il vise des hébergements haut de gamme installés dans un château comme le domaine de Farcheville, dont la présentation par Mme Céline Blanche a séduit plus d’un jeune apprenti.

LES CHIFFRES DU TOURISME
EN ÎLE-DE-FRANCE

CA : 40 milliards d’euros de retombées économiques

Emplois salariés : 500 000

Une expérience à pérenniser

Cette rencontre est la concrétisation d’une collaboration entre la filière tourisme hôtellerie et les acteurs du secteur en Ile de France qui se renforce année après année, grâce à la synergie entre les équipes pédagogiques, les apprentis et les maîtres d’apprentissage.
M. et Mme Bigouroux, gérants du domaine Châteauform de Seine-Port se sont d’ailleurs proposés pour faire circuler le CV des jeunes au sein du groupe après avoir présenté leurs établissements entièrement dédiés à l’organisation de séminaires d’entreprise et team-building.

Cet événement a été un franc succès dont se sont félicités tous les participants.
Nous tenons à remercier vivement nos entreprises partenaires pour leur participation enthousiaste et leur soutien dans l’apprentissage, ainsi que les apprentis présents.
Cette rencontre est sans aucun doute la première d’une longue série.


Infos et contact :
Hervé GARSI, Responsable de la filière Tertiaire du site d’Évry
01 60 79 75 39
h.garsi@fdme91.fr

Job dating alternance pour les métiers de l’Énergie

Dans un contexte de tension sur le marché du travail,  vous avez des projets de recrutement d’alternants à la rentrée prochaine et vous souhaitez rencontrer lors d’un entretien en face à face votre (vos) futur (s) apprenti (s), n’hésitez pas, cette manifestation s’adresse à vous ! Ce job dating permet aux entreprises de recruter le plus tôt possible leurs futurs apprentis et de rencontrer des profils de candidats très intéressants.

La filière Electro-Energétique organise
les 14 et 15 avril 2022
de 14h00 à 17h30
un Job Dating destiné aux métiers de l’Energie du CAP à BAC + 3

N’hésitez pas à vous inscrire sur le formulaire ICI

Nous vous conseillons de déposer vos offres de poste auprès de
Jean-Marc BROCHOIRE,
Chargé de Développement Filière Énergie Évry
jm.brochoire@fmde91.fr
01 60 79 74 40

Il les diffusera en amont auprès de nos apprentis et candidats à la rentrée prochaine.

Les places étant limitées nous vous demandons de bien vouloir vous inscrire au plus tard le 30 mars 2022


Infos et contact :
Véronique FOUCAT, Responsable de la filière Électro-Énergétique
01 60 79 74 81
v.foucat@fdme91.fr

Affichage obligatoire de l’origine des viandes

à partir du 1er mars 2022

publié le 1 avril 2022

À partir du 1er mars 2022, les établissements de restauration, que ce soit sur place ou à emporter, doivent indiquer l’origine de toutes les viandes cuisinées à leurs clients.
Parce qu’au CFA La Faculté des Métiers de l’Essonne, la pédagogie se fait “par l’exemple”, les formateurs de cuisine/restauration n’ont pas attendu le 1er mars pour sensibiliser les apprenants à cette règlementation. Au restaurant d’application Le Feu Louis de la Faculté des Métiers de l’Essonne, les devants ont été pris et cet affichage a été mis en place dès le lundi 28 février 2022.

Depuis maintenant 20 ans, pour répondre à la crise dite « de la vache folle », les restaurants, les restaurants d’entreprise et les cantines ont l’obligation d’indiquer l’origine de la viande bovine (bœuf et veau) non transformée, qu’ils utilisent dans leurs plats et préparations.
Un décret publié au Journal officiel du 27 janvier 2022 ajoute de nouvelles règles d’affichage sur l’origine des viandes servies en restauration. Les restaurateurs ont donc désormais l’obligation d’indiquer aux consommateurs l’origine des viandes qu’ils cuisinent, aussi bien les volailles, que le porc ou encore le mouton, de la même manière que cela était déjà fait pour la viande de bœuf.

Cette indication devra être mise à la disposition de chaque consommateur, de façon claire et lisible, par le moyen le plus adapté, choisi par le restaurateur. Il peut s’agir d’un affichage dans le lieu de restauration, d’une mention sur la carte ou le menu, ou tout autre support que le professionnel de la restauration juge opportun.

Cette indication devra comporter les mentions suivantes :

  • Le pays d’élevage et le pays d’abattage doivent être précisés lorsqu’ils sont différents.
  • Le lieu d’origine suffit lorsque le pays d’abattage et le pays d’élevage sont un seul et même pays.

Cette mesure s’applique à toutes les viandes achetées crues (fraîches ou surgelées), et qui sont cuisinées par les restaurateurs. Néanmoins, elle ne s’applique pas aux viandes achetées déjà préparées.

Vous pourrez donc retrouver cet affichage en venant déjeuner ou diner au restaurant d’application Le Feu Louis, sous la forme d’une ardoise installée dans la salle de restauration, visible de tous les clients.

Retrouvez toutes les informations (menus, réservations…) concernant votre venue au restaurant d’application Le Feu Louis ICI 

BON À SAVOIR

La loi relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires du 10 juin 2020 rend aussi obligatoire l’indication du pays d’origine pour les produits alimentaires suivants :
le cacao
le miel et la gelée royale
le vin
la bière

 


Textes de loi et références

  • Loi n°2020-699 du 10 juin 2020 relative à la transparence de l’information sur les produits agricoles et alimentaires
  • Décret n°2022-65 du 26 janvier 2022 modifiant le décret n°2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l’étiquetage des viandes bovines dans les établissements de restauration
  • Décret n°2002-1465 du 17 décembre 2002 relatif à l’étiquetage des viandes bovines, porcines, ovines et de volailles dans les établissements de restauration

Infos et contact :
Virginie FAU, Responsable de la filière des Métiers de l’artisanat
01 60 79 74 53
v.fau@fdme91.fr

Salons de Coiffure : Les défis à relever

2022

publié le 2 juin 2022

Si la situation sanitaire semble s’améliorer en France et dans le monde, les salons de coiffure, qui ont vu leur situation financière fragilisée depuis 2 ans, doivent malgré tout se réinventer pour faire face aux nouvelles tendances de consommation dans le secteur. L’une de ces tendances met en lumière l’augmentation des salons de coiffure à domicile, aidés par les plateformes qui mettent en relation les coiffeurs et leurs clients(es) séduits par un gain de temps (ou d’argent) et des déplacements limités. Enfin, cette situation est exacerbée par le faible attrait du métier vis-à-vis des jeunes qui s’explique par un faible niveau de rémunération. Alors, si l’activité devait continuer à rebondir en 2022, comme elle l’a fait en 2021 (sans retrouver son niveau d’antan), plusieurs pistes existent pour faire face à cette crise structurelle à laquelle sont confrontés, depuis plusieurs années, les salons de coiffure :

 

1. Améliorer la valeur perçue

La valeur perçue (ou le positionnement) d’un salon de coiffure détermine le prix maximum que ses clients sont disposés à payer pour un service, voire même un produit.
Améliorer la valeur perçue, et donc pratiquer une montée en gamme, à moindre coûts permettrait de faire accepter un niveau de prix à priori élevé.

Comment ?

  • Soin méticuleux apporté à l’aspect visuel intérieur et extérieur des salons indépendants
  • Mieux former ses salariés pour répondre à une demande exigeante
  • Améliorer l’accueil et la prise en charge de sa clientèle
  • Innover et répondre aux nouvelles tendances du marché
  • Proposer des services annexes, facturés ou non
Plus de la moitié des dirigeants des entreprises de coiffure ont 50 ans ou +

2. Former ses salariés

Des progrès sont constatés ces dernières années dans la formation à la gestion de l’entreprise et à la commercialisation des services et des produits, avec notamment la création d’un BTS Métiers de la Coiffure, diplôme dispensé depuis 5 ans à la Faculté des Métiers. Les diplômes traditionnels dans la coiffure (CAP, Mention Complémentaire et BP) offrent en outre une sérieuse et indispensable base technique et professionnelle.

Si les partenaires sociaux ont créé, il y a déjà quelques années, le Certificat de Qualification Professionnelle (CQP) « Manager d’un Salon de Coiffure », formation de 10 mois délivrant des connaissances approfondies dans la gestion commerciale et financière de l’entreprise, la communication et au management des équipes…, le recours au compte formation est encore trop rare dans le métier pour développer des compétences qui, pourtant, seront indispensables dans les années à venir afin d’ assurer les transmissions d’entreprises qui s’intensifieront.

3. Revaloriser le métier de coiffeur

Depuis longtemps, le métier souffre de faibles rémunérations, conséquence d’une concurrence féroce dans le secteur et donc de faibles marges, et synonyme d’un turn-over important de la main d’ouvre, empêchant alors une réelle montée en gamme des services de coiffure.
Outre la formation, qui permet aux jeunes et moins jeunes de se sentir valorisés, la rémunération est bien entendu l’outil le plus efficace pour, non seulement, attirer de jeunes talents mais surtout pour leur donner envie de rester dans le métier.
Sans parler d’augmentation des salaires de base qui aurait pour effet de diminuer les marges des salons de coiffure déjà affaiblies, le système de la rémunération variable individuelle (RVI) institué par la Convention Nationale de la Coiffure, reste le moyen le plus sûr pour améliorer la satisfaction des salariés, tout en augmentant la marge des salons de coiffure.

En d’autres termes, c’est gagnant-gagnant !

RAPPEL
Rémunération Variable =  % déterminé sur la Différence entre CA HT (réalisé sur les prestations) et objectif fixé
Objectif = (Salaire de base + heures supplémentaires si elles existent) x 3,4

 

Telles sont les solutions, parmi d’autres, afin que les coiffeurs puissent exprimer pleinement leur potentiel tout en faisant face aux difficultés annoncées des années à venir.


Sources : Pour que la coiffure sorte de la crise et exprime son potentiel économique et social (Asterès 2013);  Rapport de branche UNEC 2019 et 2020 par Xerfi; images : AdobeStock © artinspiring – phpetrunina14 – alvaro / iconfinder

Infos et contact :
Virginie FAU, Responsable de la filière des Métiers de l’artisanat
01 60 79 74 53
v.fau@fdme91.fr

STREAM : Pourquoi l’alternance à la FDME ? 2ème édition

6 avril - 14h à 15h

publié le 21 mars 2022

  • Vous avez manqué la dernière Journée Portes Ouvertes ?
  • Vous souhaitez rapidement en savoir plus sur l’alternance et la FDME avant de préciser votre orientation pour la rentrée de septembre ?
  • Vous aimeriez discuter avec des jeunes en toute décontraction pour mieux comprendre comment fonctionne l’apprentissage et ce que peux offrir le CFA ?

Alors le STREAM du 6 avril est fait pour vous ! 

Un STREAM avec des jeunes, pour les jeunes :

Depuis les bureaux de la FDME, des apprentis ouvrent leur écran jusque chez vous pour 1 heure (ou plus) dédiée au partage d’expérience et au dialogue.

  • Présentation générale de la FDME
  • Vidéos d’immersion pour découvrir les 3 sites de formation (Bondoufle – Évry –Massy)
  • L’offre de formation
  • La formation en alternance / le contrat d’apprentissage
  • La procédure d’inscription

Merci aux internautes qui se sont connectés.

 

 

La FDME se mobilise pour venir en aide au peuple ukrainien

De mars à juin 2022

publié le 8 juillet 2022

Parce que la solidarité est une valeur fondamentale, nous nous sommes mobilisés pour venir en aide au peuple ukrainien.

Après avoir envisagé une collecte dans nos locaux, nous avons réalisé que les difficultés d’acheminement des produits pourraient être un frein et avons décidé de rassembler une cagnotte en faveur de la Croix Rouge Française.

Ainsi de mars à juin collaborateurs, apprentis et partenaires étaient invités à participer à cet élan de solidarité.

Et pour encourager la générosité de tous, la FDME montre l’exemple en versant 1500 € pour l’ouverture de la cagnotte

Au final ce sont 41 contributeurs qui ont participé.
Permettant de recueillir 4 315 Euros de dons !

Cette somme a été remise en main propre le 8 juillet dernier aux représentants de la Croix Rouge Française : Marie-Laure ARNAUD, Vice-présidente de la délégation territoriale de l’Essonne et Jean-Marc BONNETON, référent territorial Essonne du Droit International Humanitaire.

Ces derniers ont assuré que cet argent représentait une aide supplémentaire dans leurs actions qui serait utilisé à bon escient en faveur du peuple ukrainien. Ils n’ont pas manqué de remercier les équipes présentes à l’occasion de la réunion de fin d’année de formation.

Merci à chacun pour votre mobilisation !