16 février 2023
publié le 17 février 2023
Accueillie par Alain BAO, Directeur général, accompagné d’Hervé GARSI, Directeur de la Formation, Mme Anne FRACKOWIAK-JACOBS, Préfète déléguée pour l’égalité des chances, est venue à la rencontre d’apprenants FDME en situation de handicap le jeudi 16 février dernier. Son rôle est, entre autres, d’accompagner la rénovation urbaine et l’inclusion et comme elle le souligne « faire un peu plus pour les personnes qui ont besoin d’un peu plus ». Elle a ainsi pu échanger avec des apprenants aux profils très divers tant du point de vue du handicap que du point de vue des parcours. Rappelons que l’apprentissage est accessible sans limite d’âge pour les personnes en situation de handicap. Aussi, elle a pu recueillir les témoignages d’apprenants de toute catégorie d’âge.
Déroulé de la visite
La visite orchestrée par Mme MINTE, Chargée de mission Handicap, a débuté par un passage dans un des ateliers cuisine afin d’échanger avec une apprentie sourde en CAP. Plusieurs collaborateurs de la FDME ont été initiés à la langue des signes afin de s’adapter à ce nouveau public.
Les échanges se sont poursuivis dans l’espace coworking du Bât. B avec Isabelle DUCAUZE, Responsable du Service d’Accès à l’Alternance, et
- Aliou et Célia, apprenants du titre pro. Agent de restauration
- Alexandre 1ère Bac. Pro. Commerce
- Mireille 1ère Bac. Pro. AGORA
- Riad, BTS Tourisme 1 ère année
- Christine, Bachelor RDC après un BTS Tourisme
- Noura, stagiaire venue découvrir et observer le métier d’agent administratif.
Richesse des échanges
La FDME a été précurseur en proposant la formation agent de restauration en apprentissage à un public de personne en situation de handicap cognitif, ce qui nous rend particulièrement fier. Parmi les projets à venir, nous avons celui d’accueillir un plus grand nombre de personnes porteurs de troubles du spectre autistique.
Au cours des échanges, certains apprenants regrettent qu’une grande partie de la population perçoit encore le handicap comme étant une situation visible.
Les situations de handicap invisible sont aussi synonymes de désagréments et demandent parfois des aménagements en entreprise ou dans la vie quotidienne.
Dans la vie professionnelle, les employeurs attendent des personnes en situation de handicap invisible la même productivité et la même cadence de travail que les autres collaborateurs et ne mettent pas toujours en place les adaptations nécessaires.
Alain BAO rappelle que le fait d’accueillir des PSH en entreprise est une valeur ajoutée car au-delà des 6% imposé par la loi, cela crée de la cohésion, de la solidarité et un enrichissement global. Il précise également que « la FDME est un appareil de formation créé par les entreprises, avec les entreprises et pour les entreprises ».
À la fin de ces échanges enrichissants, la Préfète est repartie conquise par ces parcours et beaux témoignages souvent sans filtre pour certains. Cette belle expérience l’encourage à en référer à Geneviève DARRIEUSSECQ, Ministre déléguée auprès du ministre des Solidarités, de l’Autonomie et des Personnes handicapées, chargée des Personnes handicapées afin qu’une rencontre soit organisée.